Le paysage du vivant est une réponse à l’opportunisme biologique des êtres vivants en quête de lieux de vie. Où s’installer ?
Il est d’autant plus complexe que la diversité du vivant qui le compose est variée. Un désert peut être regardé comme un paysage du vivant car il y a toujours des habitants en zone désertique mais sa lecture est simplifiée. Il s’agit d’un écosystème limité. Une forêt tropicale se présente à l’inverse comme un paysage du vivant aux échanges multiples, parfois difficiles à décrypter tant ils semblent entremêlés et foisonnants.
Les paysage du non-vivant sont ceux qui ont été transformé en support d’industries et de monocultures par l’exploitation des territoires. Ils constituent les espaces ouverts les plus pauvres en vie pour des raisons de rentabilité concernant un seul produit, une seule espèce animale ou végétale.
Une ville peut être considérée comme un paysage qui exclut le vivant non humain mais elle peut aussi être regardée comme un lieu d’accueil à une diversité chassée de partout ailleurs en utilisant tous les interstices offert par l’urbanisme.
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