Pour le géochimiste Jérôme Gaillardet, nous avons besoin de nouvelles représentations de notre terre habitable. Il nous faut changer le discours des temps linéaires dans lequel nous sommes enfermés. De fait, nous n’habitons pas la Terre mais une mince pellicule dont la surface est sans cesse régénérée par des cycles de la vie et de la matière, dans d’infinies rotations toutes interdépendantes.
Faite de cycles biogéochimiques et de temps emboîtés, cette zone est la zone critique où se joue l’avenir de l’humanité. S’y insérer est un des défis pour y vivre d’une manière plus pérenne et respectueuse.
dans le cadre du FESTIVAL OPERA MUNDI 10 ANS | REPENSER NOS INTERDÉPENDANCES