Si l’on veut éviter que les terres ne tombent définitivement en ruines, chercher à « produire autrement » ne suffira pas. Il ne s’agit pas d’arrêter de nourrir les humains mais de commencer à penser une agriculture au travers des rapports coévolutifs que les humains entretiennent avec les plantes.
L’anthropologue Dusan Kazik invite ainsi à penser, concevoir et décrire une agriculture des relations, où les paysans s’attachent à « animer » les relations avec les autres vivants, où se tissent des liens avec les plantes qui donnent naissance à des familles multi spécifiques.
Des mondes où les plantes ne sont pas (que) des êtres mangeables, mais des maitres d’apprentissages, des êtres de travail, des êtres de jeux, des êtres qui parlent à leur manière.