Le soin et l’entraide : une série d’entretiens réalisés par les Philosophes Publics
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Comment faire pour que les relations de soin ne reproduisent pas des rapports de pouvoir ? Comment penser avec le savoir médical reconnu par les autorités de santé sans qu’il ne devienne un pouvoir sur ceux et celles que l’on nomme les patients, les malades ? C’est cela que le philosophe Michel Foucault appelait le « savoir-pouvoir ». Une personne malade, une patiente, pourrait-elle se soigner si on la considérait seulement comme un être passif ?
Comment reprendre le pouvoir sur la santé quand le pouvoir et la santé viennent à manquer ? Ce qui tout de suite donne de la force c’est qu’ils et elles sont nombreux et nombreuses, à Marseille et ailleurs à travailler en ce sens. Groupes d’usagers de la santé qui œuvrent pour reprendre la main sur la maladie, groupes de soignant.es à l’écoute, pratiques ordinaires contre une société normative se définissant par inclusion et exclusion.
C’est à la rencontre de toutes ces personnes, de ces collectifs, que les Philosophes Publics aimeraient aller. Pour penser avec elles, avec eux, partir de cette communauté du soin, sans oublier que nous en faisons tous et toutes partie.
