Le présent, le nôtre, quel est-il ? De quoi est-il fait ? Après avoir longtemps valorisé l’avenir, qui, grâce au progrès, devait être toujours meilleur et vers lequel il fallait marcher de plus en plus rapidement, nos sociétés ont commencé, au cours des années 1970, à douter et à se focaliser sur le présent, voire sur le présent seul. Ce que François Hartog a appelé le présentisme.
Qu’en est-il en 2020 ? Après plusieurs crises, alors que l’Anthropocène est à nos portes et qu’avec la Covid-19 le monde est entré dans une crise sans précédent, le présentisme est-il toujours de mise ?