Le sociologue David le Breton propose de revisiter le rapport à la perception du monde et de soi que la marche impose au cœur du vivant.
Avec des tonalités différentes selon le goût de chacun, la marche peut être une liberté, un rythme qui n’appartient qu’à soi. Une manière d’explorer le monde comme d’en faire l’expérience, nourrie par l’idée de disponibilité et la nécessité pratique d’entretenir son corps. La marche triomphe comme affirmation de soi, quête de tranquillité, de silence, de contact avec les autres et la nature, passion des paysages, goût de la lenteur et de la saveur du monde. S’appuyant sur de nombreux témoignages et penseurs de la marche, David Le Breton propose un récit sociologique et décalé au cœur des paysages du vivant.